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Ecrire pour se libérer...
26 juillet 2009

Une coquille vide

je_voleSimplement présent, mais sans émotions. Plus de joies, plus de peines, plus rien. Juste la sensation de voir les choses s'éloignées sans pouvoir faire quoi que ce soit. Loin de moi l'idée d'être guérit, je suis finalement toujours loin d'être bien.
Il est tard, c'est la nuit et je suis là. Je tourne en rond dans l'appartement, je vais de pièces en pièces, j'allume l'ordinateur, je l'éteins, je vais me coucher, je me relève, j'allume la lampe, je l'éteint. Et je ne dors pas.
Mon corps semble pourtant un peu fatigué. Mais mon âme est vide. Elle ne veut pas se reposer, elle ne veut plus rien.
Encore une soirée où je suis tout seul, où le grand lit froid ne m'apporte aucune chaleur, où j'appréhende le lendemain, où j'ai peur de le voir arriver pour me dire "je pars". Je peur que s'il vient à me dire cela, mon coeur vienne à lâcher.
Je recommence, je sombre à nouveau dans ce que je m'étais jurer de ne pas retomber. Se coucher à pas d'heure, surfer sur le net sans faire vraiment quelque chose, ne pas bouger, avoir envie de rien (la vaisselle n'est toujours pas faite,...).
Je suis une coquille vide. Une coquille qui ne sait pas où elle va, qui voit son plus beau présent sur le point de s'en aller, et la coquille à peur, du coup, de ne plus jamais de remplir à nouveau.
Je l'aime, je l'aime, je l'aime... Je l'aime si fort que pourrais déplacer des montagnes pour lui, je pourrai faire venir le Québec en France, je pourrai lui offrir tout ce qui m'appartiens, je pourrais mourir pour lui... Oui, je n'hésiterai pas un seul instant.
Je ferais tout pour lui,  tout parce qu'il le mérite.
Mais pour le moment je suis là, tout seul dans la nuit, et il me manque terriblement.
J'ai peur du 7 aout, j'ai peur du 21 aout. J'aurai hâte de le retrouver, mais ce sera trop avec cette terreur de le voir revenir différent, de le voir décider à repartir sans revenir cette fois-ci, me laissant ici, loin de lui et donc loin de tout...
J'ai peur, j'ai peur de perdre la plus belle de toute les choses, j'ai peur de perdre mon petit prince...
Et de temps en temps je pleure. Je n'ai pas envie de dormir.
Je n'ai pas envie de grand chose, en fait.

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Commentaires
C
Tu voudrais qu'il reste, je voudrais qu'il reste, ton Petit Prince, ton évidence... vous avez tellement l'air d'être faits l'un pour l'autre...<br /> <br /> S'il partait maintenant, ce serait vraiment un énorme gâchis... après tout ce que vous avez vécu ensemble, tout ce que vous avez surmonté de plus mauvais... les tensions, les incompréhensions, tes erreurs nées de ta dépression...<br /> Le pire dans tout ça c'est que s'il part maintenant, alors que tu te montres enfin tel que tu es, que tu acceptes enfin d'être toi, que tu réapprends le bonheur tout doucement... il n'aura connu que celui qui a bien failli se casser lamentablement le nez il y a quelque temps... il ne connaîtra finalement jamais le vrai Alex, celui qui essayait déjà de pointer le bout de son nez quand il t'a renconcontré... mais qui n'y arrivait pas parce qu'il portait un trop lourd fardeau sur ses épaules...<br /> <br /> J'aimerais avoir une baguette magique pour pouvoir faire disparaitre le Québec de la carte du monde, j'aimerais qu'il reste avec toi, qu'il ait le temps de connaître le vrai Alex, celui qui se cachait toujours derrière un masque, et que vous puissiez enfin être heureux ensemble.<br /> <br /> Sébastien sait déjà tout ça je crois. A présent il doit faire son choix. S'il reste, il doit le faire parce qu'il t'aime et qu'il préfère vivre avec toi en France que sans toi au Québec... S'il part, il faut qu'il soit sûr que tu ne lui manqueras pas et qu'il ne regrettera jamais son choix...<br /> <br /> Je sais bien qu'il n'y a pas grand chose qui puisse te consoler à l'idée de perdre la personne que tu aimes plus que tout au monde... mais je te le redis quand même, quoi qu'il arrive je serai là.
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